
« Puisqu’on allume les étoiles, c’est qu’elles sont à quelqu’un nécessaires ».
Un vers de Maïakovski peint sur un mur par une bande d’éclopés de la vie un peu (beaucoup) alcoolisés. Même pas un slogan, même pas une revendication mais une façon de devenir quand on est rien.
« Chuis rin », répète sans cesse Vieux John qui, comme ses camarades de jeu, à leur façon, est un homme en marge de la société. C’est un ouvrier à la retraite qui fabriquait des soupirs et n’avait pas les mots pour se révolter. Joséphine, la...
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