26 août 2020

« Le coût de la vie » de Deborah Levy

« La liberté n’est jamais libre. Quiconque s’est battu pour être libre sait ce qu’il en coûte ». Nous avions laissé Deborah Levy à Majorque ; nous la retrouvons des années plus tard, la cinquantaine et un divorce au compteur. Même si une séparation est difficile, nous pouvions espérer que cette nouvelle vie lui permettrait de concilier davantage ses aspirations avec le quotidien. Non. Le Système Sociétal est toujours là et il n’aime pas qu’on tente de lui échapper. Le coût de la vie, c’est le coût de la... [Lire la suite]
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23 août 2020

« Ce que je ne veux pas savoir » de Deborah Levy

« On m’avait conseillé de dire ce que je pensais à voix haute plutôt que dans ma tête, mais j’ai décidé de le faire par écrit ». Premier volet de son autobiographie,  Deborah Levy « répond » au Why I Write de George Orwell. L’ouvrage est d’ailleurs divisé en quatre chapitres qui reprennent les quatre motivations pour écrire selon lui : l’égoïsme pur, l’enthousiasme esthétique, l’inspiration historique et la visée politique. Bien souvent, il faut chercher dans l’enfance et l’adolescence les germes de l’écrivain. ... [Lire la suite]
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16 août 2020

« Pleines de grâce » de Gabriela Cabezón Cámara

« Je me sentais échouée et j’ai cru avoir survécu à un naufrage. Je sais maintenant que personne ne survit à un naufrage. Ceux qui coulent meurent et ceux qui s’en sortent vivent en se noyant » ? « Tout ce qui est né will die ». L’art de jongler sans cesse entre le comique et le tragique. C’est ce qui attend le lecteur en ouvrant Pleines de grâce, roman sous les allures d’un manuscrit qu’écrit la journaliste Qűity pour raconter l’histoire de la villa El Paso, un bidonville de Buenos Aires. Régulièrement,... [Lire la suite]
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11 août 2020

« Requiem pour une ville perdue » d’Asli Erdoğan

« Le Temps est un maître qui semble s’être installé ici après un long voyage, et dans la roche il a creusé des portes que seuls les morts savent ouvrir… » Quand la poésie vient transfigurer la douleur, le désespoir, la solitude, la perte. Requiem pour une ville : Istanbul. Requiem pour les disparus : les êtres, la liberté, l’insouciance. Requiem pour un paradis perdu : le passé d’Asli Erdoğan, avant l’exil. Istanbul, une ville entre deux rives comme l’autrice qui se balance entre les vivants et les morts.... [Lire la suite]
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