16 mars 2020

« Les immortelles » de Makenzy Orcel

« Je lui disais que la littérature n’était pas une chose pour les gens comme nous, pour les putes. De laisser ça à ceux qui n’ont rien à faire. Les bienheureux. Les ayants droit. Peut-être que j’avais tort ». « Tu me donnes ce que je te demande et toi après tu pourras m’avoir dans tous les sens que tu voudras ». Un marché conclu. Entre un homme et une femme. Entre un client et une pute. Entre un écrivain et une immortelle. Port-au-Prince. La Grand-Rue. La rue de la prostitution et des larcins. La rue qui, comme... [Lire la suite]
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12 mars 2020

« Les échappées » de Lucie Taïeb

« On porte en soi la mort comme un fruit qui mûrit, paraît-il, mais on ne veut pas, pour autant, qu’elle parvienne à maturité. On préfère qu’elle ne grandisse pas, alors on ne bouge pas, de peur d’accélérer le processus. Mais, il y a, dans cette immobilité, quelque chose qui ronge, véritablement : un épuisement prématuré des forces, un déclin impassible, une image qui vous fascine et vous empêche de fuir, comme la bête piégée par l’éclat des phares, stoppée net au milieu de la voie, et que le véhicule n’évitera pas ».... [Lire la suite]
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08 mars 2020

« Le dernier amour d’Attila Kiss » de Julia Kerninon

« Ce livre est l’histoire d’un amour – la plus petite de toutes les histoires – l’histoire du dernier amour d’Attila Kiss. Parce que c’est une chose de déposer les armes, dans un mouvement superbe de tapage et de dévotion, mais c’en est une autre que d’accepter à partir de cet instant de vivre comme perpétuellement désarmé ». « Lorsque deux individus se rencontrent et cherchent à entrer en contact jusqu’à se fondre, cela commence toujours comme commence une guerre – par la considération des forces en présence » ... [Lire la suite]
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04 mars 2020

« Rouge pute » de Perrine Le Querrec

Des mots sur des maux. Des vers sur l’horreur. Des poèmes sur des silences.   Perrine Le Querrec a rencontré dans un centre social des femmes qui ont confié leurs mots sur les violences conjugales. De ces mots, l’autrice en a fait une forme, une œuvre, un porte-voix. Des poèmes incarnés à la première personne du singulier. Des poèmes qui restituent la violence quotidienne pour faire vivre l’intimité de ces femmes aux lecteurs. Pour briser le silence. Pour briser l’indifférence. Parler des coups, des insultes. Parler... [Lire la suite]
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