
« Parce qu’il le faut ; je m’appelle Samuel. J’ai vingt-six ans, aucun trait. J’avancerai d’un pas ferme et la brise caressera mon crâne. Je connais déjà le chemin par cœur, c’était il y a cinq jours. L’aiguille a pénétré mon bras, lentement, d’une absurde délicatesse. La peau se plisse jusqu’à la défloraison. Et l’on accepte sans se plaindre. La pénétration est glaciale et enfin tout se relâche, la vie gicle. Les tubes se remplissent un à un ».
Samuel a vingt-six ans, la vie devant lui mais une épée de Damoclès...
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