07 janvier 2019

« Je voudrais que la nuit me prenne » d’Isabelle Desesquelles

« Ainsi je grandissais, pas seulement sur la toise, mais au travers d’être imaginaires devenus les meilleurs amis de mes parents, donc un peu les miens. À force j’ai bien senti que leur boheur parfait n’allait pas, qu’il n’y avait pas que le titre de trompeur, le bonheur aussi. Comme maman ? Qui serait toutes les femmes tristes qui n’en ont pas l’air. Je me suis retenue de ne pas sortir de mon lit, descendre lui faire un câlin, j’ai compris que papa le ferait à ma place et j’ai pu me rendormir. Les phrases habitaient mon... [Lire la suite]
Posté par lepetitmouton à 00:05 - - Commentaires [0] - Permalien [#]