« Le consul » de Salim Bachi
L'auteur : Salim Bachi a déjà publié sept romans, qui ont été remarqués par la critique et couronnés de plusieurs prix, parmi lesquels Le chien d'Ulysse, Le silence de Mahomet et Amours et aventures de Sindbad le Marin.
Quatrième de couverture :
En juin 1940, en pleine débâcle, Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux, sauva la vie de milliers de personnes en désobéissant à son gouvernement. Entre trente mille et cinquante mille réfugiés de toutes nationalités et religions bénéficièrent d'un visa signé de sa main qui leur permit de fuir la menace nazie. Plus de dix mille juifs échappèrent à une mort certaine dans les camps. Relevé de ses fonctions, exilé dans son propre pays, oublié de tous, Aristides de Sousa Mendes paya jusqu'à la fin de sa vie le prix fort pour ses actes de courage. Salim Bachi retrace, dans ce roman en forme de confession, le destin exceptionnel d'un homme mystérieux et tourmenté, croyant épris de liberté et père de quatorze enfants que l'amour d'une femme et de l'humanité vont transfigurer.
Mon avis :
Salim Bachi raconte l'histoire d'Aristides durant cet été 1940 sous forme d'un témoignage de ce Juste au crépuscule de sa vie. En l'espace de quelques jours, il désobéit à Salazar et n'applique pas la circulaire n°14 du 11 novembre 1939 interdisant la délivrance de visas à de nombreuses populations dont les juifs. Il délivre ainsi un nombre impressionnant de visas mais aussi de passeports portugais pour sauver toutes les populations menacées par les nazis. Salim Bachi explique à la fin de son roman qu'il aurait sauvé la vie d'au moins 30 000 personnes dont 10 000 juifs. Cet acte de bravoure lui a valu la déchéance et la pauvreté.
L'histoire plutôt inconnue de cet homme est passionnante mais je n'ai pas été entièrement emballée par ce roman. L'auteur n'a pas su, selon moi, rendre attachant son personnage. C'est bien dommage.