L’auteur : Shigeru Mizuki est né en 1922 dans une petite ville côtière du sud-ouest du Japon. Il connaît une enfance libre et heureuse, période faste dont il s’inspirera à de nombreuses reprises dans ses mangas.
A 20 ans, il est enrôlé dans l’armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Il est envoyé en Nouvelle-Guinée, où il va vivre un crai cauchemar : malaria, mort de ses camarades, perte de son bras gauche lors d’un bombardement…
Ce n’est finalement qu’en 1957 qu’il entame sa carrière de mangaka qui a fait de lui l’un des plus grands raconteurs d’histoires de son pays.
En 2007, le jury du festival d’Angoulême lui a attribué le prix du « Meilleur album » pour le manga NonNonBâ.
Résumé et Quatrième de couverture : Nous sommes au début des années 1930, dans une petite ville de la côte ouest du Japon. NonNonBâ, une vieille dame mystique et superstitieuse, est accueillie dans la famille du jeune Shigeru. Encycopédie vivante des croyances et légendes populaires de la région, elle abreuve l’imaginaire déjà débordant du garçon d’histoires de monstres et de fantômes.
Les yôkaï, ces créatures surnaurelles qui peuplent l’univers des hommes, deviennent vite les compagnons de rêveries quotidiens de Shigeru, qui trouve en eux d’excellents guides pour visiter les mondes invisibles. Si ces voyages l’aide à fuir et à comprendre les émotions parfois compliquées qui naissent dans son cœur, ils embrouillent aussi considérablement sa vie quotidienne : il est déjà bien assez difficile de savoir à qui se fier sans que des monstres bizarres et malicieux viennent s’en mêler…
Mon avis : 7.5/10
Un bien beau manga qui change de l’image qu’on s’en fait habituellement (batailles, guerres ou au contraire histoires romanesques…). Ce beau (gros) livre permet également de se familiariser avec les us et coutumes traditionnels du Japon des années 30 et montre aussi la tension fasciste qui était en vigueur à l’époque (même si elle n’est pas explicitement révélée). Bref, je conseille la lecture !!!
