« Le sumo qui ne pouvait pas grossir » d'Éric-Emmanuel Schmitt

Mise à jour : 26/11/2015

Éric-Emmanuel Schmitt est né en 1960, non loin de Lyon. Il vit depuis 2002 à Bruxelles. Il sort de l’ENS avec une agrégation de philosophie en 1985.

C’est une expérience mystique en plein cœur du Sahara en 1989 qui le pousse à écrire. Dès le début des années 1990, ses pièces de théâtre obtiennent un succès : il obtient même le Molière pour sa deuxième pièce Le Visiteur. Le grand prix du Théâtre de l’Académie française récompense l’ensemble de son œuvre en 2001.

Le début des années 2000 marque le commencement de ses romans : L’Évangile selon Pilate (2000), La Part de l’autre (2001)…

La religion tient une grande place dans ses écrits notamment en confrontant deux personnages de religion différente comme dans Ibrahim ou les fleurs du Coran (épicier musulman et enfant juif), L’Enfant de Noé (lien judaïsme et christianisme)…

Dans Le Sumo qui ne pouvait pas grossir, Éric-Emmanuel Schmitt nous fait rencontrer Jun, un jeune adolescent de quinze ans, sauvage, révolté. Il traîne dans les rues de Tokyo, loin de sa famille avec laquelle il refuse de parler.

Il rencontre un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué. Il l’entraîne ainsi dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l’intelligence et de l’acceptation de soi.

J’avais déjà lu nombre d’ouvrages d’Éric-Emmanuel Schmitt (Oscar et la Dame en rose, Lorsque j’étais une œuvre d’art…), que j’avais beaucoup appréciés. J'ai donc lu ce récit les yeux fermés.

C’est une belle petite fable comme Éric-Emmanuel Schmitt sait les faire. On s’attache au personnage de Jun, vendeur de petits canards de bain pour adultes, et on se laisse porter par la prose. Pourtant, ce roman est très (trop !!) court et un peu simpliste mais on oublie ça pour se concentrer sur le côté « conte de fée ».

Éric-Emmanuel Schmitt, Le Sumo qui ne pouvait pas grossir, Le livre de poche, 96 pages (Édition originale : Albin Michel).

Comments

[sybilline]

Ton commentaire me fait hésiter. Schmitt est un auteur merveilleux, mais le trop court lui va souvent mal!