L’auteur : Né en 1920 dans l’Illinois, Ray Bradbury se destine très rapidement à une carrière littéraire, fondant dès l’âge de quatorze ans un magazine amateur pour publier ses textes. Malgré quelques nouvelles fantastiques parues dans des supports spécialisés, son style poétique ne rencontre le succès qu’à la fin des années 40, avec la parution d’une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451assoit la réputation mondiale de l’auteur, et sera adapté au cinéma par François Truffaut.
Résumé et Quatrième de couverture :
751 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Le pompier Montag se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Mon avis : 3/10 COUP DE GUEULE
Ce qui, sur le papier, se révélait alléchant, a été indigeste dans la réalité. Je me suis profondément ennuyée en lisant ce livre. Pour moi, l’auteur brasse du vent. J’ai déjà eu du mal à entrer dans le roman (un peu fouilli le début, des notions expliquées vaguement comme « limier » ou « salamandre »). Par moment, j’avais l’impression que ça décollait mais ce n’était que pour constater que le caractère illusoire. La fin est une absence de fin qui laisse sur la faim (enfin quand on a encore de l’appétit !). bref, j’ai été à la limite d’abandonner ce livre. Le héros, Montag n’est pas du tout attachant et on ne comprend pas trop comment il arrive à virer aussi facilement de pompier incendiaire à grand défenseur des livres (même avec l’influence de la jeune Clarisse, celle qui lui a ouvert els yeux au monde). Peut-être que je n’aime tout simplement pas les livres de fantastique, d’anticipation (dans ce cas là, il va falloir que je change mon Z du Challenge ABC).
Bon weekend!