La Vague de Todd Strasser

L’auteur : Todd Strasser est né en 1950 à New York et a grandi à Long Island. Il a vécu quelques années en Europe, avant de revenir aux Etats-Unis étudier la littérature et l'écriture. Il travaille ensuite pour plusieurs journaux, écrit notamment des articles et nouvelles pour The New Yorker, The New York Times, Esquire. En 1978, il publie son premier roman Angel Dust blue. C'est en 1981 qu'il publie son La Vague (The Wave), roman inspiré d'une histoire vraie, dans lequel il raconte l'expérience menée par un professeur d'histoire pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves. Véritable succès, le livre est traduit dans plusieurs langues, et s'est vendu à plus d'1,5 millions d'exemplaires en Europe. Il a été adapté au cinéma par le réalisateur Dennis Gansel.

Résumé et quatrième de couverture : Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1970. Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d’histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’action ». En l’espace de quelques jours, l’atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.

Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et emttre fin à la démonstration ?

Mon avis : 9/10

Un livre qui donne à réfléchir et qui montre à quel point l’être humain est manipulable. On se sent mal à l’aise tout au long de l’avancement de cette expérience et on sort de ce livre inquiet pour l’avenir : est-on condamné à chaque fois à revivre l’Histoire sans en avoir tiré les leçons qu’il fallait ?

Cet ouvrage me parle d’autant plus que je suis moi-même prof d’histoire et que j’ai été confronté à la question qui a lancé cette expérience malsaine : « mais pourquoi les Allemands se sont laissés faire ? ».

Finalement, on finit par se rendre parfaitement compte que l’Homme n’est qu’un animal qui aime les rapports dominants/dominés. La démocratie, la liberté et l’égalité seraient-ils des leurres pour cacher cette nature sauvage ? seraient-ils un moyen finalement de se prouver la soi-disante « supériorité humaine » (ce qui revient à confirmer le fait que l’Homme aime les rapports de domination) ?

Je ne sais pas si je suis très claire : il est tard et ce livre a fait émerger mille questions.

Bref je le recommande !

Comments

[Lylou]

Il m'attend sagement dans ma PAL

[sylvie]

Pour ma part j'ai été déçue par ce livre. restée dubitative et très sceptique...

[Dorothy]

Il faut vraiment que je lise le livre et/ou que je vois le film. Ca a l'air très intéressant!